Le développement professionnel - Un consensus international
Les milieux de travail sont de plus en plus exigeants avec des niveaux d’efficience attendus qui ne font que croître. Quelle que soit la carrière espérée, l’étudiant inscrit aux cycles supérieurs ou le postdoctorant doit acquérir des compétences professionnelles qui dépassent largement son seul domaine de recherche de façon à augmenter son employabilité.
Dès 2007, un énoncé de principes publié à la suite d’un atelier regroupant, entre autres, des représentants de la Société pour l’avancement de la pédagogie dans l’enseignement supérieur (SAPES) et de l’Association canadienne pour les études supérieures (ACES), faisait état de neuf domaines de compétences professionnelles à consolider : communication et relations interpersonnelles, pensée critique et créative, efficacité personnelle, intégrité et éthique, compétences en enseignement, leadership, gestion de la recherche, mobilisation et transfert de connaissances, responsabilités sociales et civiques.
Depuis, plusieurs institutions et organismes ont mis en place des programmes de formation ou d’accompagnement à l’intention des étudiants aux cycles supérieurs ou des jeunes chercheurs en processus d’intégration au marché du travail. Le cadre de référence du développement du chercheur proposé par l’organisme britannique Vitae ou encore le programme Mygradskills conçu par un consortium d’universités ontariennes constituent deux exemples de bonnes pratiques parmi plusieurs autres. Chacun, à sa façon, confirme l’importance de mettre à la disposition des étudiants aux cycles supérieurs de bons outils pour les aider dans la planification et la gestion de leur propre développement professionnel. De telles ressources sont particulièrement pertinentes dans le contexte actuel d’employabilité des doctorants au Canada.